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Publicado:
Dic 19 2017 Título:
Cuento en francés |
La peur par Guy de MAUPASSANT
à J.-K. Huysmans
On remonta sur le pont après dîner. Devant nous, la Méditerranée n'avait pas un frisson sur toute sa surface qu'une grande lune calme moirait. Le vaste bateau glissait, jetant sur le ciel, qui semblait ensemencé d'étoiles, un gros serpent de fumée noire ; et, derrière nous, l'eau toute blanche, agitée par le passage rapide du lourd bâtiment, battue par l'hélice, moussait, semblait se tordre, remuait tant de clartés qu'on eût dit de la lumière de lune bouillonnant.
Nous étions là, six ou huit, silencieux, admirant, l'oeil tourné vers l'Afrique lointaine où nous allions. Le commandant, qui fumait un cigare au milieu de nous, reprit soudain la conversation du dîner.
- Oui, j'ai eu peur ce jour-là. Mon navire est resté six heures avec ce rocher dans le ventre, battu par la mer. Heureusement que nous avons été recueillis, vers le soir, par un charbonnier anglais qui nous aperçut.
Alors un grand homme à figure brûlée, à l'aspect grave, un de ces hommes qu'on sent avoir traversé de longs pays inconnus, au milieu de dangers incessants, et dont l'oeil tranquille semble garder, dans sa profondeur, quelque chose des paysages étranges qu'il a vus ; un de ces hommes qu'on devine trempés dans le courage, parla pour la première fois :
- Vous dites, commandant, que vous avez eu peur ; je n'en crois rien. Vous vous trompez sur le mot et sur la sensation que vous avez éprouvée. Un homme énergique n'a jamais peur en face du danger pressant. Il est ému, agité, anxieux ; mais la peur, c'est autre chose. Le commandant reprit en riant :
- Fichtre ! je vous réponds bien que j'ai eu peur, moi.
Alors l'homme au teint bronzé prononça d'une voix lente :
- Permettez-moi de m'expliquer ! La peur (et les hommes les plus hardis peuvent avoir peur), c'est quelque chose d'effroyable, une sensation atroce, comme une décomposition de l'âme, un spasme affreux de la pensée et du coeur, dont le souvenir seul donne des frissons d'angoisse. Mais cela n'a lieu, quand on est brave, ni devant une attaque, ni devant la mort inévitable, ni devant toutes les formes connues du péril : cela a lieu dans certaines circonstances anormales, sous certaines influences mystérieuses en face de risques vagues. La vraie peur, c'est quelque chose comme une réminiscence des terreurs fantastiques d'autrefois. Un homme qui croit aux revenants, et qui s'imagine apercevoir un spectre dans la nuit, doit éprouver la peur en toute son épouvantable horreur.
Moi, j'ai deviné la peur en plein jour, il y a dix ans environ. Je l'ai ressentie, l'hiver dernier, par une nuit de décembre.
Et, pourtant, j'ai traversé bien des hasards, bien des aventures qui semblaient mortelles. Je me suis battu souvent. J'ai été laissé pour mort par des voleurs. J'ai été condamné, comme insurgé, à être pendu, en Amérique, et jeté à la mer du pont d'un bâtiment sur les côtes de Chine. Chaque fois je me suis cru perdu, j'en ai pris immédiatement mon parti, sans attendrissement et même sans regrets.
Mais la peur, ce n'est pas cela.
Je l'ai pressentie en Afrique. Et pourtant elle est fille du Nord ; le soleil la dissipe comme un brouillard. Remarquez bien ceci, Messieurs. Chez les Orientaux, la vie ne compte pour rien ; on est résigné tout de suite ; les nuits sont claires et vides des inquiétudes sombres qui hantent les cerveaux dans les pays froids. En Orient, on peut connaître la panique, on ignore la peur.
Eh bien ! voici ce qui m'est arrivé sur cette terre d'Afrique :
Je traversais les grandes dunes au sud de Ouargla. C'est là un des plus étranges pays du monde. Vous connaissez le sable uni, le sable droit des interminables plages de l'Océan. Eh bien ! figurez-vous l'Océan lui-même devenu sable au milieu d'un ouragan ; imaginez une tempête silencieuse de vagues immobiles en poussière jaune. Elles sont hautes comme des montagnes, ces vagues inégales, différentes, soulevées tout à fait comme des flots déchaînés, mais plus grandes encore, et striées comme de la moire. Sur cette mer furieuse, muette et sans mouvement, le dévorant soleil du sud verse sa flamme implacable et directe. Il faut gravir ces lames de cendre d'or, redescendre, gravir encore, gravir sans cesse, sans repos et sans ombre. Les chevaux râlent, enfoncent jusqu'aux genoux, et glissent en dévalant l'autre versant des surprenantes collines.
Nous étions deux amis suivis de huit spahis et de quatre chameaux avec leurs chameliers. Nous ne parlions plus, accablés de chaleur, de fatigue, et désséchés de soif comme ce désert ardent. Soudain un de nos hommes poussa une sorte de cri ; tous s'arrêtèrent ; et nous demeurâmes immobiles, surpris par un inexplicable phénomène, connu des voyageurs en ces contrées perdues.
Quelque part, près de nous, dans une direction indéterminée, un tambour battait, le mystérieux tambour des dunes ; il battait distinctement, tantôt plus vibrant, tantôt affaibli, arrêtant, puis reprenant son roulement fantastique.
Les Arabes, épouvantés, se regardaient ; et l'un dit, en sa langue : "La mort est sur nous". Et voilà que tout à coup mon compagnon, mon ami, presque mon frère, tomba de cheval, la tête en avant, foudroyé par une insolation.
Et pendant deux heures, pendant que j'essayais en vain de la sauver, toujours ce tambour insaisissable m'emplissait l'oreille de son bruit monotone, intermittent et incompréhensible ; et je sentais glisser dans mes os la peur, la vraie peur, la hideuse peur, en face de ce cadavre aimé, dans ce trou incendié par le soleil entre quatre monts de sable, tandis que l'écho inconnu nous jetait, à deux cents lieues de tout village français, le battement rapide du tambour.
Ce jour-là, je compris ce que c'était que d'avoir peur ; je l'ai su mieux encore une autre fois...
Le commandant interrompit le conteur :
- Pardon, Monsieur, mais ce tambour ? Qu'était-ce ?
Le voyageur répondit :
- Je n'en sais rien. Personne ne sait. Les officiers, surpris souvent par ce bruit singulier, l'attribuent généralement à l'écho grossi, multiplié, démesurément enflé par les vallonnements des dunes, d'une grêle de grains de sable emportés dans le vent et heurtant une touffe d'herbes sèches ; car on a toujours remarqué que le phénomène se produit dans le voisinage de petites plantes brûlées par le soleil, et dures comme du parchemin.
Ce tambour ne serait donc qu'une sorte de mirage du son. Voilà tout. Mais je n'appris cela que plus tard.
J'arrive à ma seconde émotion.
C'était l'hiver dernier, dans une forêt du nord-est de la France. La nuit vint deux heures plus tôt, tant le ciel était sombre. J'avais pour guide un paysan qui marchait à mon côté, par un tout petit chemin, sous une voûte de sapins dont le vent déchaîné tirait des hurlements. Entre les cimes, je voyais courir des nuages en déroute, des nuages éperdus qui semblaient fuir devant une épouvante. Parfois, sous une immense rafale, toute la forêt s'inclinait dans le même sens avec un gémissement de souffrance ; et le froid m'envahissait, malgré mon pas rapide et mon lourd vêtement.
Nous devions souper et coucher chez un garde forestier dont la maison n'était plus éloignée de nous. J'allais là pour chasser.
Mon guide, parfois, levait les yeux et murmurait : "Triste temps !". Puis il me parla des gens chez qui nous arrivions. Le père avait tué un braconnier deux ans auparavant, et, depuis ce temps, il semblait sombre, comme hanté d'un souvenir. Ses deux fils, mariés, vivaient avec lui.
Les ténèbres étaient profondes. Je ne voyais rien devant moi, ni autour de moi, et toute la branchure des arbres entre-choqués emplissait la nuit d'une rumeur incessante. Enfin, j'aperçus une lumière, et bientôt mon compagnon heurtait une porte. Des cris aigus de femmes nous répondirent. Puis, une voix d'homme, une voix étranglée, demanda : "Qui va là ?". Mon guide se nomma. Nous entrâmes. Ce fut un inoubliable tableau.
Un vieil homme à cheveux blancs, à l'oeil fou, le fusil chargé dans la main, nous attendait debout au milieu de la cuisine, tandis que deux grands gaillards, armés de haches, gardaient la porte. Je distinguai dans les coins sombres deux femmes à genoux, le visage caché contre le mur.
On s'expliqua. Le vieux remit son arme contre le mur et ordonna de préparer ma chambre ; puis, comme les femmes ne bougeaient point, il me dit brusquement :
- Voyez-vous, Monsieur, j'ai tué un homme, voilà deux ans, cette nuit. L'autre année, il est revenu m'appeler. Je l'attends encore ce soir.
Puis il ajouta d'un ton qui me fit sourire :
- Aussi, nous ne sommes pas tranquilles.
Je le rassurai comme je pus, heureux d'être venu justement ce soir-là, et d'assister au spectacle de cette terreur superstitieuse.
Je racontai des histoires, et je parvins à calmer à peu près tout le monde.
Près du foyer, un vieux chien, presque aveugle et moustachu, un de ces chiens qui ressemblent à des gens qu'on connaît, dormait le nez dans ses pattes.
Au-dehors, la tempête acharnée battait la petite maison, et, par un étroit carreau, une sorte de judas placé près de la porte, je voyais soudain tout un fouillis d'arbres bousculés par le vent à la lueur de grands éclairs.
Malgré mes efforts, je sentais bien qu'une terreur profonde tenait ces gens, et chaque fois que je cessais de parler, toutes les oreilles écoutaient au loin. Las d'assister à ces craintes imbéciles, j'allais demander à me coucher, quand le vieux garde tout à coup fit un bond de sa chaise, saisit de nouveau son fusil, en bégayant d'une voix égarée : "Le voilà ! le voilà ! Je l'entends !". Les deux femmes retombèrent à genoux dans leurs coins en se cachant le visage ; et les fils reprirent leurs haches. J'allais tenter encore de les apaiser, quand le chien endormi s'éveilla brusquement et, levant sa tête, tendant le cou, regardant vers le feu de son oeil presque éteint, il poussa un de ces lugubres hurlements qui font tressaillir les voyageurs, le soir, dans la campagne. Tous les yeux se portèrent sur lui, il restait maintenant immobile, dressé sur ses pattes comme hanté d'une vision, et il se remit à hurler vers quelque chose d'invisible, d'inconnu, d'affreux sans doute, car tout son poil se hérissait. Le garde, livide cria : "Il le sent ! il le sent ! il était là quand je l'ai tué". Et les deux femmes égarées se mirent, toutes les deux, à hurler avec le chien.
Malgré moi, un grand frisson me courut entre les épaules. Cette vision de l'animal dans ce lieu, à cette heure, au milieu de ces gens éperdus, était effrayant à voir.
Alors, pendant une heure, le chien hurla sans bouger ; il hurla comme dans l'angoisse d'un rêve ; et la peur, l'épouvantable peur entrait en moi ; la peur de quoi ? Le sais-je ? C'était la peur, voilà tout.
Nous restions immobiles, livides, dans l'attente d'un événement affreux, l'oreille tendue, le coeur battant, bouleversés au moindre bruit. Et le chien se mit à tourner autour de la pièce, en sentant les murs et gémissant toujours. Cette bête nous rendait fous ! Alors, le paysan qui m'avait amené, se jeta sur elle, dans une sorte de paroxysme de terreur furieuse, et, ouvrant une porte donnant sur une petite cour jeta l'animal dehors.
Il se tut aussitôt ; et nous restâmes plongés dans un silence plus terrifiant encore. Et soudain tous ensemble, nous eûmes une sorte de sursaut : un être glissait contre le mur du dehors vers la forêt ; puis il passa contre la porte, qu'il sembla tâter, d'une main hésitante ; puis on n'entendit plus rien pendant deux minutes qui firent de nous des insensés ; puis il revint, frôlant toujours la muraille ; et il gratta légèrement, comme ferait un enfant avec son ongle ; puis soudain une tête apparut contre la vitre du judas, une tête blanche avec des yeux lumineux comme ceux des fauves. Et un son sortit de sa bouche, un son indistinct, un murmure plaintif.
Alors un bruit formidable éclata dans la cuisine. Le vieux garde avait tiré. Et aussitôt les fils se précipitèrent, bouchèrent le judas en dressant la grande table qu'ils assujettirent avec le buffet.
Et je vous jure qu'au fracas du coup de fusil que je n'attendais point, j'eus une telle angoisse du coeur, de l'âme et du corps, que je me sentis défaillir, prêt à mourir de peur.
Nous restâmes là jusqu'à l'aurore, incapables de bouger, de dire un mot, crispés dans un affolement indicible.
On n'osa débarricader la sortie qu'en apercevant, par la fente d'un auvent, un mince rayon de jour.
Au pied du mur, contre la porte, le vieux chien gisait, la gueule brisée d'une balle.
Il était sorti de la cour en creusant un trou sous une palissade.
L'homme au visage brun se tut ; puis il ajouta :
- Cette nuit-là pourtant, je ne courus aucun danger ; mais j'aimerais mieux recommencer toutes les heures où j'ai affronté les plus terribles périls, que la seule minute du coup de fusil sur la tête barbue du judas.
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Miedo por Guy de MAUPASSANT
en J.-K. Huysmans
Regresamos a la terraza después de la cena. Frente a nosotros, el Mediterráneo no tenía una emoción en toda su superficie que una gran luna tranquila moirait. El enorme bote se deslizó, proyectando sobre el cielo, que parecía estar sembrado de estrellas, una gran serpiente de humo negro; y, detrás de nosotros, el agua blanca, agitada por el rápido paso del pesado edificio, golpeada por la hélice, espumaba, parecía torcerse, agitaba tanta luz como podría haberse dicho de la luz de la luna.
Estuvimos allí, seis u ocho, silenciosos, admirados, nuestros ojos se volvieron hacia la lejana África adonde íbamos. El comandante, que estaba fumando un cigarro en nuestro medio, de repente reanudó la conversación de la cena.
- Sí, estaba asustado ese día. Mi barco permaneció seis horas con esta roca en el vientre, golpeado por el mar. Afortunadamente, un carbonero inglés nos recogió hacia la noche.
Luego, un hombre alto con la cara quemada, con un aspecto grave, uno de esos hombres que se sabe que han cruzado largos países desconocidos, en medio de incesantes peligros, y cuyos tranquilos ojos parecen mantener algo profundo en sus profundidades. paisajes extraños que ha visto; uno de esos hombres que uno puede adivinar, empapado en coraje, habló por primera vez:
"Usted dice, Comandante, que tenía miedo; No lo creo Estás equivocado acerca de la palabra y el sentimiento que has experimentado. Un hombre enérgico nunca tiene miedo frente a un peligro urgente. Él está conmovido, agitado, ansioso; pero el miedo es otra cosa. El comandante siguió riendo:
"¡Maldición! Te digo que estaba asustado.
Entonces el hombre con la tez bronceada pronunció con voz lenta:
- ¡Déjame explicarte! El miedo (y los hombres más audaces pueden asustarse) es espantoso, una sensación atroz, como una descomposición del alma, espantoso espasmo de pensamiento y corazón, cuya memoria solo da escalofríos de ansiedad. Pero esto no sucede cuando uno es valiente, ni antes de un ataque, ni antes de la muerte inevitable, ni ante todas las formas conocidas del peligro: esto tiene lugar en ciertas circunstancias anormales, bajo ciertas influencias misteriosas frente a riesgos imprecisos. El miedo verdadero es algo así como una reminiscencia de los terrores fantásticos del pasado. Un hombre que cree en los fantasmas, y que cree que ve un espectro en la noche, debe sentir miedo en todo su terrible horror.
Yo, adiviné el miedo a plena luz del día, hace unos diez años. Lo sentí el invierno pasado en una noche de diciembre.
Y sin embargo, tuve muchos accidentes, muchas aventuras que parecían mortales. Luché a menudo. Los ladrones me dejaron por muerto. Fui condenado, como insurgente, a ser ahorcado, en América, y arrojado al mar desde el puente de un edificio en las costas de China. Cada vez que pensaba que me había perdido, inmediatamente me puse de mi lado, sin ternura e incluso sin remordimientos.
Pero el miedo no es eso.
Lo preví en África. Y, sin embargo, ella es una hija del norte; el sol lo disipa como una niebla. Eso sí, señores. En los orientales, la vida no cuenta para nada; somos resignados de inmediato; las noches son claras y vacías de las oscuras ansiedades que acechan a los cerebros en los países fríos. En Oriente, podemos conocer el pánico, ignoramos el miedo.
Y bien ! esto es lo que me sucedió en esta tierra de África:
Crucé las grandes dunas al sur de Ouargla. Este es uno de los países más extraños del mundo. Ya sabes, la arena sólida, la arena, las playas interminables del océa.no. Y bien ! imagina que el océa.no mismo se convierte en arena en medio de un huracán; imagina una tormenta silenciosa de olas inmóviles en polvo amarillo. Son tan altos como montañas, olas irregulares, diferentes, levantadas como olas embravecidas, pero aún más grandes y veteadas como moiré. En este mar furioso, mudo e inmóvil, el sol devorador del sur derrama su llama implacable y directa. Es necesario escalar estas hojas de cenizas de oro, bajar de nuevo, subir de nuevo, subir sin cesar, sin descanso y sin sombra. Los caballos gimen, se hinchan y se deslizan cuesta abajo
Éramos dos amigos seguidos por ocho Spahis y cuatro camellos con sus conductores de camellos. Ya no hablábamos, abrumados por el calor, con la fatiga y desecados de sed como ese ardiente desierto. De repente, uno de nuestros hombres lanzó una especie de llanto; todo parado; y nos quedamos inmóviles, sorprendidos por un fenómeno inexplicable, conocido por los viajeros en estos países perdidos.
En algún lugar cerca de nosotros, en una dirección indeterminada, un ritmo de tambor, el misterioso tambor de las dunas; él latía distintamente, a veces más vibrantemente, a veces debilitado, deteniéndose y luego reanudando su porte fantástico.
Los árabes, asustados, se miraron; y uno dice, en su idioma, "La muerte está sobre nosotros". Y de repente mi compañero, mi amigo, casi mi hermano, se cayó de su caballo, con la cabeza hacia adelante, golpeado por una insolación.
Y durante dos horas, mientras trataba en vano de salvarla, este elusivo tambor siempre llenaba mi oído con su sonido monótono, intermitente e incomprensible; y sentí en mis huesos el miedo, el miedo real, el miedo espantoso, en la cara de este amado cadáver, en ese agujero incendiado por el sol entre cuatro montículos de arena, mientras el eco desconocido nos enviaba doscientos Leguas de cualquier pueblo francés, el ritmo rápido del tambor.
Ese día, entendí lo que era tener miedo; Soy
El comandante interrumpió al narrador:
"Disculpe, señor, ¿pero este tambor? ¿Qué fue?
El viajero respondió:
"No sé. Nadie sabe. Los oficiales, a menudo sorprendidos por este ruido singular, generalmente lo atribuyen al eco magnificado, multiplicado, desproporcionadamente inflado por las ondulaciones de las dunas, una lluvia de granos de arena transportados por el viento y golpeando un penacho de hierba seca. ; porque siempre se ha notado que el fenómeno ocurre cerca de pequeñas plantas quemadas por el sol y duras como pergamino.
Este tambor sería una especie de espejismo de sonido. Eso es todo. Pero no aprendí eso hasta más tarde.
Llego a mi segunda emoción.
Fue el invierno pasado, en un bosque en el noreste de Francia. La noche llegó dos horas antes, tan oscuro era el cielo. Mi guía era un campesino que caminaba a mi lado, por un camino muy pequeño, bajo una bóveda de abetos, cuyo viento salvaje aullaba. Entre las cumbres, vi correr nubes en derrota, nubes desesperadas que parecían huir frente a un miedo. A veces, bajo una inmensa ráfaga, todo el bosque se inclinaba en la misma dirección con un gemido de sufrimiento; y el frío me invadió, a pesar de mi paso rápido y mi ropa pesada.
Cenamos y dormimos con un guardabosque cuya casa no estaba lejos de nosotros. Iba allí a cazar.
Mi guía a veces levantaba los ojos y susurraba: "¡Triste clima!" Luego me habló de las personas a las que veníamos. El padre había matado a un cazador furtivo dos años antes, y desde ese momento parecía oscuro, atormentado por un recuerdo. Sus dos hijos, casado, vivían con él.
La oscuridad era profunda. No vi nada frente a mí, ni a mi alrededor, y toda la ramificación de los árboles entre el choque llenó la noche con un ruido incesante. Finalmente, vi una luz, y pronto mi compañero golpeó una puerta. Gritos de mujeres nos respondieron. Entonces, la voz de un hombre, una voz estrangulada, preguntó: "¿Quién irá aquí?" Mi guía fue nombrada. Entramos. Fue una pintura inolvidable.
Un anciano de pelo blanco, ojos locos y un rifle en la mano, nos estaba esperando en el medio de la cocina, mientras dos tipos altos, armados con hachas, vigilaban la puerta. Vi a dos mujeres arrodilladas en las esquinas oscuras, sus rostros escondidos contra la pared.
Nosotros explicamos El anciano puso su arma contra la pared y ordenó preparar mi habitación; luego, como las mujeres no se movieron, él me dijo bruscamente:
"Verá, señor, maté a un hombre hace dos años, esa noche. El otro año regresó para llamarme. Lo estoy esperando esta noche.
Luego añadió en un tono que me hizo sonreír:
- Además, no estamos tranquilos.
Le aseguré todo lo que pude, feliz de haber venido esa misma tarde y de presenciar el espectáculo de este terror supersticioso.
Conté historias y logré calmar a casi todos.
Cerca del hogar, un viejo perro, casi ciego y bigotudo, uno de esos perros que parecen personas que conocemos, dormía en sus patas.
Afuera, la feroz tormenta golpeaba la pequeña casa, y junto a un estrecho panel, una especie de mirilla colocada cerca de la puerta, vi de repente un revoltijo de árboles empujados por el viento a la luz de un gran rayo.
A pesar de mis esfuerzos, sentí que un profundo terror mantenía a estas personas, y cada vez que dejaba de hablar, todos los oídos escuchaban a lo lejos. Las asistir a estos miedos estúpidos, que iba a pedir a la cama, cuando la vieja guardia de repente saltó de la silla, cogió su rifle de nuevo, tartamudeando una voz perdida: "He aquí el ¡Lo escucho! Las dos mujeres cayeron de rodillas en las esquinas, ocultándose la cara; y los hijos tomaron sus hachas. Iba a tratar de apaciguarlos de nuevo, cuando el perro dormido se despertó de repente y, levantando la cabeza, estirando el cuello, mirando hacia el fuego con el ojo casi extinguido, pronunció uno de esos gritos tristes que hacen temblar a los viajeros, por la tarde, en el campo Todos los ojos estaban puestos en él, Ahora permaneció inmóvil, de pie sobre sus pies como perseguido por una visión, y se puso a gritar a algo invisible, desconocido, horrible, sin duda, por todo el pelo erizado. El lívido guardia gritó: "Lo siente, lo siente, estaba allí cuando lo maté". Y las dos mujeres perdidas gritaban con el perro.
A pesar de mí, un gran escalofrío recorrió mis hombros. Esta visión del animal en este lugar, a esta hora, en medio de esta gente desesperada, era aterradora de ver.
Luego, durante una hora, el perro gritó sin moverse; gritó como en la angustia de un sueño; y miedo, miedo terrible entró en mí; el miedo de qué? ¿Lo sé? Fue miedo, eso es todo.
Permanecimos inmóviles, lívidos, esperando un evento terrible, nuestros oídos tensos, nuestros corazones latiendo, molestos al menor sonido. Y el perro comenzó a dar la vuelta a la habitación, sintiendo las paredes y aún gimiendo. ¡Esta bestia nos volvió locos! Entonces el campesino que me había traído, se arrojó sobre ella, en una especie de paroxismo de furioso terror, y,
Él guardó silencio de inmediato; y nos quedamos inmersos en un silencio aún más aterrador. Y, de repente, todos juntos, tuvimos una especie de sobresalto: un ser deslizado contra la pared exterior al bosque; luego pasó por la puerta, que parecía sentir con mano vacilante; luego no se escuchó nada durante dos minutos que nos hizo tontos; luego regresó, aún pastando en la pared; y rascó ligeramente, como haría un niño con su uña; luego, de repente, apareció una cabeza contra la mirilla de la ventana, una cabeza blanca con ojos brillantes como los de las bestias salvajes. Y un sonido salió de su boca, un sonido indistinto, un murmullo lastimero.
Así que un gran ruido estalló en la cocina. La vieja guardia había disparado. Y tan pronto como los niños corrieron, detuvieron la mirilla al colocar la gran mesa, que sujetaron con el aparador.
Y te juro que al ruido del disparo que no esperaba, tuve tanta angustia de corazón, alma y cuerpo, que me sentí desmayado, listo para morir de miedo.
Permanecimos allí hasta el amanecer, incapaces de movernos, de decir una palabra, tensos en un pánico indescriptible.
Se atrevieron a desmontar la salida solo al percibir, por el rabillo de un toldo, un rayo de luz.
Al pie de la pared, contra la puerta, yacía el viejo perro, con la boca destrozada por una bala.
Había salido del patio, cavando un agujero debajo de una empalizada.
El hombre de la cara morena estaba en silencio; luego agregó:
"Esa noche, sin embargo, no corrí ningún peligro; pero prefiero comenzar de nuevo cada hora cuando me enfrento a los peligros más terribles, que el único minuto del disparo en la cabeza barbuda de la mirilla.
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Dic 20 2017 Título:
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Dic 20 2017 Título:
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Par un bel après midi d’été un petit lutin malin se baladait tout près d’une forêt enchantée. Il souriait à la vie en écoutant les oiseaux chantés, lorsqu’il entendit un gémissement. C’était Félicia, une petite fée, qui pleurait à chaudes larmes. Il s’approcha :
- « Mais pourquoi pleures-tu petite fée ? », demanda-t-il.
- « Je suis désespérée, j’ai perdue tous mes pouvoirs magiques », dit la Félicia en sanglotant.
- « Comment est-ce arrivé ? »
- « Je n’en sais rien, en fait, ce matin un Troll m’a demandé d’exhausser l’un de ses vœux et je n’ai pas pu le réaliser ».
- « Et quel était ce vœu ? », dit le lutin.
- Il voulait devenir le Troll le plus puissant et le plus riche de la montagne noire, et au moment d’exhausser son vœu rien ne s’est passé », dit la petite se mettant à pleurer de plus belle.
- « Ne t’inquiète pas petite Fée. Tu as de la chance, nous sommes à l’orée de la Forêt enchantée. On dit qu’une balade dans ces bois éclaire les esprits. Nous allons y entrer et essayer de trouver pourquoi tu as perdu tes pouvoirs. »
Félicia et le lutin malin entrèrent dans la forêt. Après quelques minutes de marches, ils furent interpellés par des craquements et une voix très grave.
- « Bonjour les amis », dit un grand chêne.
- « Bonjour Monsieur le chêne », répondirent-ils.
- « Que faites vous ici ? »
- « Je suis à la recherche de mes pouvoirs », dit timidement Félicia.
- « Pour trouver tes pouvoirs tu dois savoir d’où tu viens? » dit le grand chêne avant de redevenir un simple bout de bois.
Les deux amis restèrent un moment sans parler et puis le lutin malin demanda :
- « Eh bien Félicia ! Répond à la question. D’où viens-tu ? »
Félicia commença doucement :
- « Je viens des plaines dorées situées de l’autre côté de la montagne noire. Là d’où je viens les gens s’entraident, nous partageons nos biens, nous vivons en communauté. Mes parents sont des êtres formidables qui m’ont donné tout l’amour dont j’avais besoin. »
Ils marchaient en direction d’un lac où ils s’arrêtèrent pour continuer la conversation.
- « Tu as énormément de chance, Félicia d’avoir eu une vie si remplie d’amour », dit le lutin.
- « Oui tu as bien raison », dit une voix venue du fond du lac.
- « Mais qui est-ce? », s’étonna Félicia.
- « C’est moi la dame du Lac. »
Les deux amis se penchèrent au dessus de l’eau et virent un visage qui leur souriait.
- « Bonjour les amis, que faites-vous ici ? »
- « Je suis à la recherche de mes pouvoirs », répéta Félicia.
- « Pour trouver tes pouvoirs tu dois savoir qui tu es? » dit la voix du lac.
Félicia qui regardait toujours le fond du lac vit peu à peu le visage de la dame disparaître pour laisser place à sa propre image. Le lutin malin qui prenait plaisir à connaître sa jeune amie, lui demanda :
- « C’est vrai qui es-tu ? »
- « Je suis une fée qui en temps normal a des pouvoirs magiques. »
- « Oui mais encore, Félicia, qu’est ce qui te caractérise, quelles sont tes qualités et tes défauts », demanda le lutin.
- « Je suis prévenante, j’aime bien rendre service, aider les gens les rendre heureux. Je manque parfois de confiance en moi »
Ils arrivaient à la sortie du bois, Félicia découragée dit : « Nous voilà à la sortie du bois et je n’ai toujours pas retrouvés mes pouvoirs.
A ce moment le vent souffla :
- « Que cherches-tu ? Pour trouver la réponse écoute ton cœur. »
Le lutin malin, lui dit :
- « Répond à la question que te souffle le vent. »
- « Je chercher à retrouver mes pouvoirs. »
- « Mais pourquoi les cherches-tu ? », insista le lutin malin.
- « Pour pouvoir aider les gens … »
- « Eh bien voilà, jolie Félicia, je crois moi que tu n’as pas perdu tes pouvoirs qu’ils ont toujours été en toi ! »
- « Ah bon mais comment se fait-il, que je n’ai pas pu aider le troll alors ? »
- « N’as-tu pas compris chère fée, Ton don dois servir à aider les autres à leur apporter bonheur et amour. Le Troll n’avait tout simplement pas besoin de toute cette puissance et de tout cet argent. »
- « Je te remercie, mon cher lutin malin, sans toi, je n’aurais pas compris. Tu sais petit lutin, toi aussi tu as un don, tu m’as aidé à retrouver mes pouvoirs magiques.
Les nouveaux amis sortirent de la forêt main dans la main, ils savaient maintenant que l’essentiel était de croire en soi pour que tout deviennent possible.
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En una hermosa tarde de verano, un pequeño elfo inteligente vagó cerca de un bosque encantado. Sonrió a la vida escuchando el canto de los pájaros, cuando escuchó un gemido. Fue Felicia, una pequeña hada, quien estaba llorando ruidosamente. Se acercó:
- "¿Pero por qué lloras, pequeña hada? Él preguntó.
"Estoy desesperado, he perdido todos mis poderes mágicos", dijo Felicia, sollozando.
- "¿Cómo sucedió esto? "
-" No sé, en realidad, esta mañana me hizo una exhausser trol uno de sus deseos y no se dio cuenta ".
- "¿Y qué era este deseo? Dice el duende
"Quería ser el Troll más poderoso y adinerado de la montaña negra, y cuando quiso elevar su deseo, no pasó nada", dijo la niña, llorando cada vez más.
- "No te preocupes pequeña hada. Tienes suerte, estamos al borde del Bosque Encantado. Se dice que una caminata en estos bosques ilumina los espíritus. Iremos allí y trataremos de descubrir por qué perdiste tus poderes. "
Felicia y el duende maligno entraron en el bosque. Después de unos minutos de marcha, fueron detenidos por crujidos y una voz muy seria.
- "Hola amigos", dijo un alto roble.
- "Hola señor roble", respondieron.
- " Qué hace usted aquí ? "
"Estoy buscando mis poderes", dijo Felicia con timidez.
- "Para encontrar tus poderes debes saber de dónde vienes? Dijo el gran roble antes de volver a una simple pieza de madera.
Los dos amigos permanecieron por un momento sin hablar, y luego el elfo travieso preguntó:
"¡Bien, Felicia! Responde la pregunta De dónde vienes ? "
Felicia empezó en voz baja:
-" Vengo de las llanuras de oro en el otro lado del Cerro Negro. De donde vengo, las personas se ayudan mutuamente, compartimos nuestra propiedad, vivimos en comunidad. Mis padres son personas geniales que me dieron todo el amor que necesitaba. "
Ellos estaban caminando hacia un lago donde se detuvieron para continuar la conversación.
- "Tienes mucha suerte, Felicia de haber tenido una vida tan llena de amor", dice el duende.
- "Sí, tienes razón", dijo una voz desde el fondo del lago.
- " ¿Pero quien es? Exclamó Felicia.
- "Soy la dama del lago. "
Los dos amigos se inclinaban sobre el agua y vieron una cara que les sonrió.
- "Hola amigos, ¿qué haces aquí? "
Estoy buscando mis poderes", repitió Felicia.
- "Para encontrar tus poderes debes saber quién eres? La voz del lago dijo.
Felicia, que todavía miraba el fondo del lago, gradualmente vio desaparecer el rostro de la dama para dar paso a su propia imagen. El elfo malvado que se complacía en conocer a su joven amigo, le preguntó:
- "Es cierto, ¿quién eres tú? "
-" Soy un hada que normalmente tiene poderes mágicos. "
Sí, pero aún así, Felicia, ¿qué te caracteriza, cuáles son tus cualidades y tus fallas?", Preguntó el duende.
- "Soy considerado, me gusta servir, ayudar a la gente a hacerlos felices. A veces me falta confianza en mí mismo "
Llegaron a la salida del bosque, desalentó a Felicia y dijo:" Aquí estamos a la salida del bosque y todavía no he encontrado mis poderes.
En ese momento sopló el viento:
"¿Qué estás buscando? Para encontrar la respuesta, escucha tu corazón. "
El duendecillo mal, dijo:
-" responder a la pregunta que se respira el viento. "
-" Intento recuperar mis poderes. "
- "¿Pero por qué los estás buscando? Insistió el malvado elfo.
- "Para ayudar a la gente ..."
- "Bueno, aquí, bastante Felicia, me cree que no ha perdido sus poderes que han sido siempre en ti! "
-" Ah, pero ¿cómo es que no pude evitar el troll entonces? "
-" ¿No entiende querida hada, Tu regalo debe ser utilizado para ayudar a los demás les da la felicidad y el amor. El Troll simplemente no necesitaba todo ese poder y todo ese dinero. "
Te agradezco, mi querido elfo malvado, sin ti, no lo habría entendido. Conoces a un pequeño duende, tú también tienes un regalo, me ayudaste a encontrar mis poderes mágicos.
Los nuevos amigos salieron del bosque tomados de la mano, ahora sabían que lo principal era creer en ti para que todo fuera posible.
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Dic 21 2017 Título:
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Se valen cuentos en otros idiomas
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Dic 21 2017 Título:
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Dic 28 2017 Título:
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Dic 29 2017 Título:
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El primero, muy bien. Este último para niños pequeños no está mal...
Rahwananda.
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Dic 29 2017 Título:
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Así es Maupassant es un excelente escritor
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Dic 29 2017 Título:
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Un grand vent soufflait au dehors, un vent d'automne mugissant et galopant, un de ces vents qui tuent les dernières feuilles et les emportent jusqu'aux nuages.
Les chasseurs achevaient leur dîner, encore bottés, rouges, animés, allumés. C'étaient de ces demi-seigneurs normands, mi-hobereaux, mi-paysans, riches et vigoureux, taillés pour casser les cornes des bœufs lorsqu'ils les arrêtent dans les foires.
Ils avaient chassé tout le jour sur les terres de maître Blondel, le maire d'Éparville, et ils mangeaient maintenant autour de la grande table, dans l'espèce de ferme-château dont était propriétaire leur hôte.
Ils parlaient comme on hurle, riaient comme rugissent les fauves, et buvaient comme des citernes, les jambes allongées, les coudes sur la nappe, les yeux luisants sous la flamme des lampes, chauffés par un foyer formidable qui jetait au plafond des lueurs sanglantes ; ils causaient de chasse et de chiens. Mais ils étaient, à l'heure où d'autres idées viennent aux hommes, à moitié gris, et tous suivaient de l'œil une forte fille aux joues rebondies qui portait au bout de ses poings rouges les larges plats chargés de nourritures.
Soudain un grand diable qui était devenu vétérinaire après avoir étudié pour être prêtre, et qui soignait toutes les bêtes de l'arrondissement, M. Séjour, s'écria :
— Crébleu, maît' Blondel, vous avez là une bobonne qui n'est pas piquée des vers.
Et un rire retentissant éclata. Alors un vieux noble déclassé, tombé dans l'alcool, M. de Varnetot, éleva la voix.
— C'est moi qui ai eu jadis une drôle d'histoire avec une fillette comme ça ! Tenez, il faut que je vous la raconte. Toutes les fois que j'y pense, ça me rappelle Mirza, ma chienne, que j'avais vendue au comte d'Haussonnel et qui revenait tous les jours, dès qu'on la lâchait, tant elle ne pouvait me quitter. À la fin je m'suis fâché et j'ai prié l'comte de la tenir à la chaîne. Savez-vous c'qu'elle a fait c'te bête ? Elle est morte de chagrin.
Mais, pour en revenir à ma bonne, v'là l'histoire:
— J'avais alors vingt-cinq ans et je vivais en garçon, dans mon château de Villebon. Vous savez, quand on est jeune, et qu'on a des rentes, et qu'on s'embête tous les soirs après dîner, on a l'œil de tous les côtés.
Bientôt je découvris une jeunesse qui était en service chez Déboultot, de Cauville. Vous avez bien connu Déboultot, vous, Blondel ! Bref, elle, m'enjôla si bien, la gredine, que j'allai un jour trouver son maître et je lui proposai une affaire. Il me céderait sa servante et je lui vendrais ma jument noire, Cocote, dont il avait envie depuis bientôt deux ans. Il me tendit la main « Topez-là, monsieur de Varnetot. » C'était marché conclu ; la petite vint au château et je conduisis moi-même à Cauville ma jument, que je laissai pour trois cents écus.
Dans les premiers temps, ça alla comme sur des roulettes. Personne ne se doutait de rien ; seulement Rose m'aimait un peu trop pour mon goût. C't'enfant-là, voyez-vous, ce n'était pas n'importe qui. Elle devait avoir quéqu'chose de pas commun dans les veines. Ça venait encore de quéqu'fille qui aura fauté avec son maître.
Bref, elle m'adorait. C'étaient des cajoleries, des mamours, des p'tits noms de chien, un tas d'gentillesses à me donner des réflexions.
Je me disais : « Faut pas qu'ça dure, ou je me laisserai prendre !» Mais on ne me prend pas facilement, moi. Je ne suis pas de ceux qu'on enjôle avec deux baisers. Enfin j'avais l'œil; quand elle m'annonça qu'elle était grosse.
Pif! pan! c'est comme si on m'avait tiré deux coups de fusil dans la poitrine. Et elle m'embrassait, elle m'embrassait, elle riait, elle dansait, elle était folle, quoi! Je ne dis rien le premier jour; mais, la nuit, je me raisonnai. Je pensais: « Ça y est ; mais faut parer le coup, et couper le fil, il n'est que temps. » Vous comprenez, j'avais mon père et ma mère à Barneville, et ma sœur mariée au marquis d'Yspare, à Rollebec, à deux lieues de Villebon. Pas moyen de blaguer.
Mais comment me tirer d'affaire ? Si elle quittait la maison, on se douterait de quelque chose et on jaserait. Si je la gardais, on verrait bientôt l' bouquet ; et puis, je ne pouvais la lâcher comme ça.
J'en parlai à mon oncle, le baron de Creteuil, un vieux lapin qui en a connu plus d'une, et je lui demandai un avis. Il me répondit tranquillement :
— Il faut la marier, mon garçon.
Je fis un bond.
— La marier, mon oncle, mais avec qui ?
Il haussa doucement les épaules :
— Avec qui tu voudras, c'est ton affaire et non la mienne. Quand on n'est pas bête on trouve toujours.
Je réfléchis bien huit jours à cette parole, et je finis par me dire à moi-même: « Il a raison, mon oncle. »
Alors, je commençai à me creuser la tête et à chercher; quand un soir le juge de paix, avec qui je venais de dîner, me dit :
— Le fils de la mère Paumelle vient encore de faire une bêtise ; il finira mal, ce garçon-là. Il est bien vrai que bon chien chasse de race.
Cette mère Paumelle était une vieille rusée dont la jeunesse avait laissé à désirer. Pour un écu, elle aurait vendu certainement son âme, et son garnement de fils par-dessus le marché.
J'allai la trouver, et tout doucement, je lui fis comprendre la chose.
Comme je m'embarrassais dans mes explications, elle me demanda tout à coup :
— Qué qu'vous lui donnerez, à c'te p'tite?
Elle était maligne, la vieille, mais moi, pas bête, j'avais préparé mon affaire.
Je possédais justement trois lopins de terre perdus auprès de Sasseville, qui dépendaient de mes trois fermes de Villebon. Les fermiers se plaignaient toujours que c'était loin ; bref, j'avais repris ces trois champs, six acres en tout, et, comme mes paysans criaient, je leur avais remis, pour jusqu'à la fin de chaque bail, toutes leurs redevances en volailles. De cette façon, la chose passa. Alors, ayant acheté un bout de côte à mon voisin, M. d'Aumonté, je faisais construire une masure dessus, le tout pour quinze cents francs. De la sorte, je venais de constituer un petit bien qui ne me coûtait pas grand'chose, et je le donnais en dot à la fillette.
La vieille se récria : ce n'était pas assez ; mais je tins bon, et nous nous quittâmes sans rien conclure.
Le lendemain, dès l'aube, le gars vint me trouver. Je ne me rappelais guère sa figure. Quand je le vis, je me rassurai ; il n'était pas mal pour un paysan ; mais il avait l'air d'un rude coquin.
Il prit la chose de loin, comme s'il venait acheter une vache. Quand nous fûmes d'accord, il voulut voir le bien ; et nous voilà partis à travers champs. Le gredin me fit bien rester trois heures sur les terres ; il les arpentait, les mesurait, en prenait des mottes qu'il écrasait dans ses mains, comme s'il avait peur d'être trompé sur la marchandise. La masure n'étant pas encore couverte, il exigea de l'ardoise au lieu de chaume, parce que cela demande moins d'entretien !
Puis il me dit :
— Mais l'mobilier, c'est vous qui le donnez?
Je protestai:
— Non pas ; c'est déjà beau de vous donner une ferme.
Il ricana:
— J' craiben, une ferme et un éfant. Je rougis malgré moi. Il reprit :
— Allons, vous donnerez l'lit, une table, l'ormoire, trois chaises et pi la vaisselle, ou ben rien d'fait.
J'y consentis.
Et nous voilà en route pour revenir. Il n'avait pas encore dit un mot de la fille. Mais tout à coup, il demanda d'un air sournois et gêné :
— Mais, si a mourait, à qui qu'il irait, çu bien?
Je répondis:
— Mais, à vous, naturellement.
C'était tout ce qu'il voulait savoir depuis le matin. Aussitôt, il me tendit la main d'un mouvement satisfait. Nous étions d'accord.
Oh ! par exemple, j'eus du mal pour décider Rose. Elle se traînait à mes pieds, elle sanglotait, elle répétait : « C'est vous qui me proposez ça ! c'est vous ! c'est vous ! » Pendant plus d'une semaine, elle résista malgré mes raisonnements et mes prières. C'est bête, les femmes ; une fois qu'elles ont l'amour en tête, elles ne comprennent plus rien. Il n'y a pas de sagesse qui tienne, l'amour avant tout, tout pour l'amour !
À la fin je me fâchai et la menaçai de la jeter dehors. Alors elle céda peu à peu, à condition que je lui permettrais de venir me voir de temps en temps.
Je la conduisis moi-même à l'autel, je payai la cérémonie, j'offris à dîner à toute la noce. Je fis grandement les choses, enfin. Puis : « Bonsoir mes enfants ! » J'allai passer six mois chez mon frère en Touraine.
Quand je fus de retour, j'appris qu'elle était venue, chaque semaine au château me demander. Et j'étais à peine arrivé depuis une heure que je la vis entrer avec un marmot dans les bras. Vous me croirez si vous voulez, mais ça me fît quelque chose de voir ce mioche. Je crois même que je l'embrassai.
Quant à la mère, une ruine, un squelette, une ombre. Maigre, vieillie. Bigre de bigre, ça ne lui allait pas, le mariage ! Je lui demandai machinalement:
— Es-tu heureuse?
Alors elle se mit à pleurer comme une source, avec des hoquets, des sanglots, et elle criait :
— Je n'peux pas, je n'peux pas m'passer de vous maintenant. J'aime mieux mourir, je n'peux pas!
Elle faisait un bruit du diable. Je la consolai comme je pus et je la reconduisis à la barrière.
J'appris en effet que son mari la battait ; et que sa belle-mère lui rendait la vie dure, la vieille chouette.
Deux jours après elle revenait. Et elle me prit dans ses bras, elle se traîna par terre :
— Tuez-moi, mais je n'veux pas retourner là-bas.
Tout à fait ce qu'aurait dit Mirza si elle avait parlé !
Ça commençait à m'embêter, toutes ces histoires; et je filai pour six mois encore. Quand je revins.... Quand je revins, j'appris qu'elle était morte trois semaines auparavant, après être revenue au château tous les dimanches... toujours comme Mirza. L'enfant aussi était mort huit jours après.
Quant au mari, le madré coquin, il héritait. Il a bien tourné depuis, paraît-il, il est maintenant conseiller municipal.
Puis, M. de Varnetot ajouta en riant :
— C'est égal, c'est moi qui ai fait sa fortune, à celui-là !
Et M. Séjour, le vétérinaire, conclut gravement en portant à sa bouche un verre d'eau-de-vie :
— Tout ce que vous voudrez, mais des femmes comme ça, il n'en faut pas !
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Publicado:
Dic 29 2017 Título:
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Un viento fuerte soplaba afuera, un viento otoñal rugiendo y galopando, uno de esos vientos que mata las últimas hojas y las lleva a las nubes.
Los cazadores estaban terminando la cena, todavía con botas, rojo, alegre e iluminado. Eran de esos medio señores normandos, medio escuderos, medio campesinos, ricos y vigorosos, cortados para romper los cuernos de los bueyes cuando los detenían en las ferias.
Habían cazado durante todo el día en las tierras de Blondel, el alcalde de Eparville, y ahora estaban comiendo alrededor de la gran mesa, en el tipo de castillo de granja que era dueño de su anfitrión.
Hablaban como gritando, riendo como animales salvajes rugido, y tomando como tanques, las piernas estiradas, los codos sobre la mesa, los ojos brillantes bajo la llama de las lámparas, calentado por una chimenea maravillosa que lanzó destellos de techo con sangre; estaban hablando de cazar y perros. Pero a la hora en que otras ideas llegaron a los hombres, estaban medio grises, y todos siguieron a una chica fuerte con mejillas regordetas que llevaban al final de sus puños rojos grandes platos cargados de comida.
De repente un gran demonio que se hizo veterinario después de estudiar para ser sacerdote, y que trató a todas las bestias del distrito, el Sr. estar, exclamó:
- colgarlo, Maitre Blondel, tienes una señora que es no pican gusanos.
Y estalló una sonora carcajada. Entonces un viejo noble desclasado, caído en alcohol, el señor de Varnetot, alzó la voz.
- ¡Tuve una historia divertida con una chica así! Aquí, debo decirte. Cada vez que lo pienso, me recuerda a Mirza, mi perro, a quien vendí al conde Haussonnel y que regresaba todos los días, tan pronto como la dejaban ir, tanto que no podía dejarme. Al final me enojé y le supliqué al conde que la sostuviera en la cadena. ¿Sabes lo que ella hizo? Ella murió de pena.
Pero para volver con mi doncella, esta es la historia:
- Tenía veinticinco años y viví de niño, en mi castillo de Villebon. Ya sabes, cuando eres joven, y recibes rentas, y te aburres todas las noches después de la cena, tienes los ojos en todos lados.
Pronto descubrí a un joven que estaba en servicio en Deboultot, Cauville. ¡Has conocido a Déboultot, a ti, Blondel! En resumen, bromeó tan bien conmigo, el sinvergüenza, que un día fui a buscar a su amo y le propuse una aventura. Él me daría a su sirviente y yo le vendería mi yegua negra, Cocote, que él había querido durante casi dos años. Le tendió la mano "Arriba, Monsieur de Varnetot. Fue una negociación concluida; La niña llegó al castillo y yo mismo llevé a mi yegua a Cauville, que dejé para trescientas coronas.
En los primeros días, fue como un reloj. Nadie sospechaba nada; solo Rose me amaba demasiado para mi gusto. Es un niño, ya ves, no era nadie. Ella debe tener algo en sus venas. Todavía venía de esa chica que tenía que irse con su maestro.
En resumen, ella me adoraba. Eran cajoleries, mamours, nombres de perros pequeños, mucha bondad para darme reflejos.
Me dije a mí mismo: "¡No quiero que dure, o me dejaré llevar!" Pero no es fácil llevarme. No soy uno de esos a los que se les ordena con dos besos. Por fin tuve el ojo; cuando ella me dijo que estaba gorda.
Pif! bang! es como si hubieran disparado dos tiros en mi pecho. Y ella me besó, me besó, se rió, bailó, ¡estaba loca, qué! No digo nada el primer día; pero en la noche razoné. Pensé: "Eso es todo; pero debe parar el golpe, y cortar el hilo, es solo el tiempo. Usted comprende, tuve a mi padre y mi mama en Barneville, y mi hermana se casó con el marqués de Yspare en Rollebec, a dos leguas de Villebon. No hay forma de bromear.
¿Pero cómo puedo salir de eso? Si ella saliera de la casa, sospecharíamos algo y hablaríamos. Si lo conservara, veríamos el ramo pronto; y luego, no podía dejarlo así.
Hablé con mi tío, el barón de Creteuil, un viejo conejo que conocía a más de uno, y le pedí una opinión. Él me respondió en voz baja:
"Debemos casarnos con ella, mi niño.
Salté.
- Para casarse con ella, tío, pero ¿con quién?
Él se encogió de hombros suavemente:
"Con quien quieras, es asunto tuyo y no mío. Cuando no somos estúpidos siempre lo encontramos.
Pienso durante una semana acerca de esta palabra, y termino diciéndome a mí mismo: "Tiene razón, tío". "
Así que empecé a acumular la cabeza y mirar; cuando una tarde el juez de paz, con quien acababa de cenar, me dijo:
- El hijo de la mama, Paumelle, acaba de cometer un error. él terminará mal, ese chico. Es muy cierto que buena raza de caza de perros.
Esta mama, Paumelle, era una anciana astuta cuya juventud había dejado algo que desear. Para un escudo, sin duda habría vendido su alma, y su yerno encima.
Fui a buscarla, y muy lentamente, le hice entender el asunto.
Cuando me avergoncé en mis explicaciones, de repente me preguntó:
"¿Qué le darás, por cierto?"
Ella era inteligente, vieja, pero yo, no estúpida, había preparado mi negocio.
Tenía exactamente tres terrenos perdidos cerca de Sasseville, lo que dependía de mis tres granjas de Villebon. Los granjeros siempre se quejaban de que estaba muy lejos; en resumen, me había apoderado de estos tres campos, seis acres en total, y, como mis campesinos gritaron, les había dado, por el resto de cada arrendamiento, todas sus regalías en aves de corral. De esta manera, la cosa pasó. Luego, después de haber comprado un pedazo de costa a mi vecino, el señor de Aumonté, construí una choza, todo por mil quinientos francos. De esta manera, acababa de hacer un poco de bien que no me costó mucho, y lo di como una dote a la niña.
La anciana exclamó: no fue suficiente; pero aguanté y nos separamos sin concluir nada.
Al día siguiente, al amanecer, el tipo vino a buscarme. No recordaba su cara. Cuando lo vi, me tranquilicé; él no era malo para un campesino; pero parecía un bribón.
Lo tomó desde la distancia, como si viniera a comprar una vaca. Cuando estábamos de acuerdo, él quería ver lo bueno; y nos hemos ido a través de los campos. El bribón me hizo quedarme tres horas en la tierra; los inspeccionó, los midió, tomó terrones que aplastó en sus manos, como si temiera ser engañado con los bienes. El cobertizo aún no cubierto, exigió pizarra en lugar de rastrojo, ¡ya que requiere menos mantenimiento!
Entonces él me dijo:
"¿Pero el mobiliario lo estás dando?
Yo protesté:
- No, no ya es bueno darte una granja.
Él se rió entre dientes:
"Soy un tonto, una granja y un niño. Me sonrojo a mi pesar. Continuó:
"Ven, darás la cama, una mesa, el armario, tres sillas y los platos, o nada hecho.
Estuve de acuerdo.
Y aquí estamos en camino de regresar. Todavía no había dicho una palabra sobre la chica. Pero de repente, le preguntó con un aire astuto y avergonzado:
"Pero si él muriera, ¿a quién iría, bueno?"
Yo respondí:
- Pero, para ti, por supuesto.
Eso era todo lo que quería saber desde la mañana. Inmediatamente extendió su mano en un movimiento satisfecho. Estamos de acuerdo.
Oh! por ejemplo, tuve problemas para decidir Rose. Se arrastró a mis pies, sollozó, y repitió: "¡Eres tú quien me propone eso! es usted ! es usted ! Durante más de una semana, ella se resistió a pesar de mi razonamiento y mis oraciones. Es estúpido, mujeres; una vez que tienen el amor en mente, no entienden nada. No hay sabiduría para sostener, amor sobre todo, ¡todo por amor!
Al final me enojé y amenacé con echarla. Luego cedió gradualmente, siempre que le permitiera a ella venir a verme de vez en cuando.
La llevé al altar, pagué la ceremonia y ofrecí la cena en la boda. Hice cosas mucho, finalmente. Entonces: "¡Buenas noches mis hijos! »Yo
Cuando volví, me enteré de que había venido al castillo todas las semanas para preguntarme. Y apenas llegué una hora desde que la vi entrar con una niña en sus brazos. Me creerás si quieres, pero me hizo ver a ese bastardo. Incluso creo que lo besé.
En cuanto a la mama, una ruina, un esqueleto, una sombra. Flaco, viejo. ¡Bigre de bigre, no le quedaba bien, el matrimonio! Le pregunté mecánicamente:
"¿Estás feliz?
Luego comenzó a llorar como un manantial, con hipo y sollozos, y gritó:
"No puedo, no puedo ir más allá de ti ahora. Prefiero morir, ¡no puedo!
Ella estaba haciendo un ruido del diablo.
Me enteré de que su marido la estaba golpeando; y que su suegra le hizo la vida difícil, el viejo búho.
Dos días después ella regresó. Y ella me tomó en sus brazos, arrastrándose por el suelo:
- Mátame, pero no quiero volver allí.
¡Muy bien lo que Mirza habría dicho si hubiera hablado!
Estaba empezando a molestarme, todas esas historias; y fui por otros seis meses. Cuando volví ... Cuando volví, me enteré de que ella había muerto hacía tres semanas, después de regresar al castillo todos los domingos ... siempre como Mirza. El niño también había muerto ocho días después.
En cuanto al marido, el pícaro travieso, heredó. Ha estado de gira desde que, aparentemente, ahora es concejal de la ciudad.
Entonces, Sr.
- Es lo mismo, soy yo quien hizo su fortuna, ¡ese!
Y Monsieur Séjour, el veterinario, concluyó gravemente trayendo un vaso de brandy a la boca:
"Todo lo que quieras, pero las mujeres así, ¡no debes!
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